Les déclarations des droits de l’homme

La déclaration des droits de l’homme et du citoyen de 1789 s’inspire de la déclaration de l’indépendance américaine de 1776 et de la philosophie des Lumières. Elle marque la volonté d’un texte fondateur de la République française.

Actuellement, la Ve République cite la DDHC dans son préambule ce qui renforce l’attachement et la valeur de la DDHC dans l’esprit républicain français.

La Déclaration des droits de l’homme et du citoyen a une valeur constitutionnelle depuis 1971, le Conseil constitutionnel ayant reconnu cette valeur. En effet, cette déclaration fait à présent partie du bloc de constitutionnalité.

Enfin, les Constitutions de 1852, 1946 et 1958 s’appuient sur la Déclaration de 1789.

La Déclaration des droits de l'homme et du citoyen (DDHC)

La Déclaration universelle des droits de l'homme (DUDH)

La Déclaration universelle des droits de l’homme, aussi appelée la charte des droits de l’homme, est une résolution adoptée par l’’Assemblée générale de l’ONU (Organisation des Nations Unies) le 10 décembre 1948 à Paris.

Eleonor Roosevelt préside une Commission dès 1947 qui travaille sur un texte s’inspirant de la déclaration française des droits de l’homme de 1789. Ce texte veut protéger et garantir les droits des individus partout dans le monde.

Cette Commission réunit les auteurs de 8 pays différents.

Parmi ces auteurs, le français René Cassin (entré au Panthéon en 1987) insiste pour que l’on utilise le terme « universel » et non « international » afin d’aller au-delà des intérêts des nations.

Malgré l’adoption de ce texte par l’ONU, celui-ci n’a aucune dimension contraignante, ni aucune dimension juridique. C’est un idéal à atteindre. La Déclaration universelle des droits de l’homme est renforcée par la signature de nombreuses conventions nationales et internationales.

D’ailleurs, la Convention européenne des droits de l’homme née en 1950 s’inspire aussi de la DDHC de 1789.